Parcelle de noyer associé au sorgho - hérault
|
Le nouveau projet sera axé sur 5 thèmes qui constituent chacun un groupe de travail :
- La biodiversité utile;
- Le cycle de l’eau et de l’azote;
- La fertilité des sols;
- La production de biomasse
- La prise en compte de l’agroforesterie dans les réglementations et la communication;
La finalité en termes de développement sera de proposer des itinéraires techniques agroforestiers capables d'améliorer
fortement l’impact des pratiques agricoles sur la qualité de l’eau et des sols ainsi que sur la biodiversité. Des moyens
importants seront mis sur le développement d’une agroforesterie adaptée à l’agriculture biologique.
OBJECTIFS POURSUIVIS :
-
Comment évaluer le service écologique rendu par les systèmes agroforestiers pour la biodiversité utile ? Comment
améliorer leur efficacité en termes d’aménagements ?
-
Comment évaluer le service écologique rendu et l’impact des lignes d’arbres sur la qualité des sols et de l’eau ?
Comment améliorer les aménagements?
-
Quelle biomasse peut-on prévoir en agroforesterie pour la production de Bois Raméal Fragmenté, pour alimenter la filière
des agrocarburants de seconde génération ou des plaquettes issues de broyage des rémanents (bois énergie) ? Quelles améliorations
peut-on proposer pour des aménagements avec cette finalité ?
-
D’un point de vue réglementaire, il est proposé de réfléchir aux moyens de renforcer l’intégration de l’agroforesterie dans
les différentes réglementations. Un accent particulier sera mis sur le thème de la séquestration de carbone (reconnaissance de
la fonction de stockage de CO2 en agroforesterie dans la mise en place des accords de Kyoto).
UN PROJET INNOVANT
- L’évolution des systèmes agroforestiers suite à la demande des agriculteurs. Aujourd’hui, il ne s’agit pas simplement de planter
des arbres à croissance rapide ou à haute valeur ajoutée. Les agriculteurs agroforestiers souhaitent raisonner l’intégration des
arbres selon des enjeux environnementaux forts. Et il n’existe pas à ce jour de conseils, de méthodes de suivi ou d’indicateurs disponibles
pour les porteurs de projets.
- La prise en compte des attentes des collectivités vis-à-vis des problématiques d’aménagement foncier concernant l’agroforesterie.
Une attention particulière est portée sur le service rendu, non seulement à l’échelle de l’exploitation, mais aussi pour les
collectivités soucieuses de leur environnement et souhaitant appuyer le développement de l’agroforesterie.
- La collaboration du projet avec les réseaux existants. Les partenaires de ce projet DAR sont tous investis dans des RMT, notamment
ceux concernant la biodiversité et la biomasse. L’objectif est ici de profiter pleinement de cette collaboration tant sur l’appui que
pourra fournir le réseau que pour les contributions que nous pourrons apporter aux réseaux.
- Pour la première fois, l’agroforesterie en système d’agriculture biologique sera étudiée. Des itinéraires techniques seront
proposés selon les thèmes abordés (biodiversité, sol, gestion de l’eau).
- Le souci d’intégrer les aménagements dans le cadre réglementaire existant, voire d’apporter des solutions pour contribuer à une
meilleure lisibilité ou intégration de l’arbre dans les réglementations ou les dispositifs d’aménagement (PAC, statut foncier et
fiscal, Plan Locaux d’Urbanisme, etc). Souvent négligé, ce travail se fera en collaboration avec l’APCA et la toute nouvelle
association française d’agroforesterie, créée lors du premier projet CASDAR 2006/08.
|